Page 4 - Mémoires Guy Pujol -Tome 3
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efuge éternel et immortel, invitant au repos
                            ou à la contemplation,
              La Nature devient le miroir des états d’âme,
                                sans restrictions.
              Solitude, rêverie, joie, mélancolie, angoisse,
                             amour ou admiration,
              Elle suscite et exalte l’expression des divers
                        sentiments et des émotions.

      Dans son poème « Le Vallon » Alphonse de Lamartine
                 fait de la nature son refuge maternel.


         « Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime,
          Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours
       Quand tout change pour toi, la nature est la même,

                Et le même soleil se lève sur tes jours.

        Suis le jour dans le ciel, suis l'ombre sur la terre,
             Dans les plaines de l'air vole avec l'aquilon,

              Avec le doux rayon de l'astre du mystère,
          Glisse à travers les bois dans l'ombre du vallon.


         Ah ! c'est là qu'entouré d'un rempart de verdure,
              D'un horizon borné qui suffit à mes yeux,
          J'aime à fixer mes pas, et, seul dans la nature,

        A n'entendre que l'onde, à ne voir que les cieux.»


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