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Lyon, la Capitale des Gaules - Site Poèmes & Diaporama de L'Arié...Joie

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LYON, la Capitale des Gaules

Sortant des brumes épaisses montant des Brotteaux des bords de Rhône, Lyon,
Offre le charme de ses vieux quartiers rescapés de justesse de la destruction,
Hier oubliée, délaissée et crasseuse, aujourd’hui restaurée, visitée et lumineuse,
L’ancienne capitale des Gaules, Lugdunum, se visite par ses traboules vertigineuses.



Dans les vieilles pierres de Lyon, les traboules serpentent dans des passages voilés,
Espaces secrets où l'histoire révèle aux pas qui s'y faufilent ses mystères secrets,
Là, les canuts de Lyon, aux métiers cliquetants tissaient la soie en motifs gracieux et subtils,
Leurs doigts créaient des tissus précieux, et dans les brocarts, leurs rêves inondaient la ville.
 
Ces traboules, labyrinthes où les gones d’antan grôlassaient tels des passe-murailles,
Permettaient de s’engouffrer sous les voutes des rues secrètes du quartier médiéval,
En traversant des cours d’immeubles, des corridors étroits formant un dédale,
Où le touriste actuel, non accompagné d’un guide, peut perdre facilement les pédales.


 
 Lyon aux collines qui prient et qui travaillent garde en son cœur l'âme des arts et des adresses,
Traboules, canuts et bouchons, témoins de sa richesse, font de cette ville un lieu d'histoire en liesse,
Au détour d’une traboule se dresse une étrange bâtisse, reconnaissable à sa façade rosée,
C’est la Maison du Crible, ce collecteur d'impôt passant au crible les mauvais payeurs oubliés.

Quartier populaire engagé et convivial « les pentes » de la Croix Rousse,
          Tranchées par « la ficelle », remplacée depuis par une portion de métro douce,
      Permettent d’atteindre l’incontournable point de repère, « le Gros Caillou »,
             Où tout proche vivaient les canuts, le petit peuple de la soierie lyonnaise debout.


  
Sur cette « colline qui travaille », en 1831 les revenus vont en se détériorant,
Provoquant la révolte du « Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant »,  
    Les tisseurs de soie y bâtirent leurs maisons aux plafonds hauts imposants,
   Permettant de recevoir leurs métiers à tisser faisant retentir leur « bistan-clacpan ».



  Dans le Vieux Lyon, on va « se bambaner » à la rencontre de Guignol le canut,
Tête de bois et cœur de gone, avec ses acolytes, Gnafron, l’éternel râleur adepte de la bouteille,
Le gendarme Flageolet, Madelon et Toinon les épouses des 2 compères repus,
     Depuis plus de 2 siècles tous ses personnages incarnent l’âme de Lyon à merveille.



Dans sa cuisine où chantait l’alouette, la Mère Brazier, à l’ombre des traboules,
Transforma l’humble en roi de la fête, et fit du bouchon un palais sans froufroules,
Son Jésus, saucisson béni des convives, trônait parmi la Rosette et le Sabodet,
Avec le gras-double, ivre de ripailles et le tablier du sapeur, fier de son secret.



Tête de veau et quenelle en robe thermidor, s’agenouillaient sous ses doigts de lumière,
Tandis que la cervelle de canut, devenait mousse céleste, douce et légère,
Enfin, sous la praline croustillait la tarte, et dans les verres, l’Hermitage profond,
Chantait comme un Rhône à la gorge écarlate, le divin nectar d’un repas bien de Lyon.
 
Chef d'une gloire inégalée, Maître Paul régna sur la cuisine avec art et merveille,
Aux Halles de Lyon il implanta les saveurs pour une fête sans pareille,
À Collonges, Paul Bocuse en son temple gastronomique étoilé brille,
Dans son restaurant renommé les plats dansent sous leur trille.


  
Dans le ballet des serveurs, les plats légers virevoltent,
L’Abbaye en fête s’embrase dans l’entrain des limonaires en notes,
Bocuse, fit chanter l’ail et la truffe, sur ses fourneaux d’or,
Sur les hauteurs de Lyon son âme s’offre dans un menu, chef-d’œuvre encor.
 
Sur la colline de Fourvière, la Basilique veille, comme une gardienne silencieuse,
Éléphant de pierre aux pattes levées vers le ciel, protégé par la Vierge majestueuse,
De son sommet élevé, elle domine la ville où les toits se mêlent et scintillent,
La Saône et le Rhône en deux rubans se croisent dans Lyon qui brille.



Depuis l’esplanade caressée par le vent, la capitale des Gaules s’étend,
Trois tours d’argent, modernes sentinelles, montent la garde au bord des flots dansants,
Le Crayon du Lyonnais dresse son ombre éternelle, rond et lisse, doux conquérant,
À sa gauche, la Gomme au toit oblique se soulève, miroir du ciel changeant.


  
À sa droite, le Plumier élancé et cubique s’élève comme un défi gracieux,
La ville bat entre deux eaux, vivante et ordonnée, entre monts joyeux,
Ô Lyon, sous tes toits de cinabre, tes ponts dansants, tes reflets mouvants,
Tu es le livre ouvert où se cabre l’histoire, l’onde et le temps savant.

Ville lumière fêtée le 8 décembre, depuis le 18è s. par les échevins reconnaissants,
Promettant à la Vierge de l’honorer de cierges pour avoir repoussé la peste avec allant,
C’est Louis et Auguste Lumière qui apportèrent en 1895 le cinéma et la photographie,
Alors que les « mères » dans leurs bouchons, monteront au firmament la gastronomie.
 
Si Paris est bien la capitale de France, Lyon est la capitale de la gastronomie du monde,
Ville de bonne chère, avec les poissons des lacs de Genève et du Bourget, le gibier y abonde,
On se pâme à la vue des poulardes de Bresse ou des dindons du Dauphiné,
Le tout arrosé par le 3° fleuve du pays après la Saône et le Rhône, les vins du Beaujolais.



Mais dans l’ombre des grandes toques étoilées dont Paul Bocuse fut l’empereur incontesté,
La gastronomie lyonnaise se mitonne à feux doux, de roborative tradition culinaire,
Si les mères en sont les hérauts pour le conservatisme, les bouchons en sont les pères,
Avec leur décor en cuivre, le nappage en tissu ou les verres en ballon pour l’authenticité.



                                                                    Guy dit l’Arié…..Joie

                                                                       



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