Aller au contenu

La Turquie de Istambul à la Capadocce - Site Poèmes & Diaporama de L'Arié...Joie

Sauter le menu
Sauter le menu

Bienvenue Chez L'Arié...Joie

Sauter le menu
Les News
La Turquie de Istambul à la Capadocce
 
Si je n’avais qu’un seul regard à poser sur le monde, ce serait sur Istanbul”.

 
                                                                   Alphonse de Lamartine

 
Istanbul, à l’ombre des minarets, le poète contemple le Bosphore.
         


Istanbul, ô toi, ville des deux rives, où l'Orient et l'Occident s'embrassent avec passion,
Le Bosphore, miroir de tes mystères, entre deux continents déploie les eaux des mollahs,
Sous l'ombre des mosquées aux minarets effleurant les cieux, tendus vers l’au-delà,
Dans les ruelles aux odeurs d'épices, de thé et de miel, résonne la mélodie des traditions.



Les sept collines du Bosphore entourent la Byzance de jadis, perle du monde antique,
Fière Constantinople, un Empereur tenait son sceptre rayonnant dans ta ville mythique,
Istanbul radieuse, dans cet empire Ottoman, tu as porté la magie d'un talisman,
Du haut de Galata, suivant la Corne d'Or, Pierre Loti trouva ton paysage ensorcelant.
 
Sous les voiles du matin, la ville s’éveille, les souks s'ouvrent comme une mine d'or en pénombre,
Les étals s'étendent comme des tapis de soie, les paillettes brillent, l'ambre aux doigts se pose,
Les épices parfument l'air chaud, les tapis, textiles, mosaïques, argenteries, explosent
Chaque étoffe, chaque poterie, chaque bijou raconte un voyage, un rêve, une rencontre.



Dans le silence d'azur, Sainte Sophie s'élève, majestueuse, son âme se déploie,
Ses voûtes touchent l'infini, mélange de prières, de souffles, de joie,
Les pierres racontent des secrets murmurés, là où les sultans et les chrétiens ont prié,
Sous ses dômes d’ombre, les mosaïques brillent, éclat doré et sacré.



Sous le ciel azur, vaste et lumineux, elle s’élève fière, pompeuse et belle,
La Mosquée Bleue aux six minarets flamboyants comme une armée de lances éternelle,
Ses mosaïques chantent des airs d’Orient, l’écho d’un passé chargé de mystère,
Où la prière s’élève, vibrante, sous le dôme, aux carreaux de faïence d’Iznik, débonnaires.



Dans les vrombissements de la Corne d’Or, Topkapi se dresse, majestueux, au cœur du temps,
Ici se murmurent des secrets anciens, témoins de la splendeur et de la décadence des sultans,   
Les jardins ombragés par les cyprès chantent encore les souvenirs d’un âge divin,
La harem, royaume des yeux brillants, raconte les amours secrètes tissés dans le chagrin.



Les colonnes dorées du Palais de Dolmabahçe, effleurent le ciel d’azur,
Sur les rives du Bosphore, les salons somptueux où le cristal scintille sur l’onde,
Sont des trésors figés où l’histoire danse entre le sublime et l'or de la démesure,
Souvenirs d’une époque, où les splendeurs se mêlaient aux mystères du monde.
 
Izmir, perle aux vagues d'argent, sur les rivages de la mer Égée,
Ville natale d’Homère, c’est Atatürk qui mettra fin en 1923 au sultanat ottoman, peu amène,
L’agora romain de l’ancienne Smyrne se présentait sous la forme d'une grande place carrée,
Bordée par une grande basilique et la porte occidentale « Faustine » de l’impératrice romaine.
 
Sous le soleil brûlant de l’Asie mineure, Éphèse, cité d’antan, au cœur des merveilles,  
Le Temple d'Artémis, au sommet de sa gloire, brillait comme un phare, éclatant sans pareil,
La Fontaine de Trajan, les Thermes de Veldius racontent le temps qui s’est enfui,
La Bibliothèque de Celsus où le savoir s'épanouissait, chuchote aux voyageurs l'écho de ses nuits.



Kuşadası, sous les cieux d'azur, ton port s'ouvre en secret sur l’Anatolie,
Sur Aphrodisias, le site sacré dédié à la Déesse Mère et à la déesse de l’Amour Aphrodite,
Les pierres murmurent des légendes témoins d’un passé aux gloires finies,
Des Thermes d’Hadrien, de l’Odéon jusqu’à la porte Tetrapylon de marbre blanc construite.
 
Pamukkale, éclat d’albâtre pur, château de coton aux terrasses sculptées par la nature,
Où les eaux chaudes glissant comme des soies sur tes pentes, chantent le nonchaloir,
Dans tes bassins, l’eau se fait miroir, réfléchissant le ciel et les étoiles du soir,
Miracle de la création où l’eau et la terre fusionnent tendrement en architecture.



Konia les vents du désert chantent ton nom, en toi, l’horizon se fait éclatant,
Vêtus de grandes robes blanches, les hommes du soufisme dansent en tournant follement,
Le kudüm, double petit tambour, le kanun, instrument à cordes et la neyou, flûte en roseau,
 Rythment les samas des derviches tourneurs en transe, se rapprochant de Dieu en oiseaux.  



Dans ce paysage lunaire aux dunes blanches j’ai vu des cheminées coiffées d’un chapeau,
La Cappadoce nous transporte sur une autre planète, de la Lune à Mars, moments troublants,
Entre villes souterraines et églises byzantines troglodytes, la vallée de l’amour archéo,
S’ouvre sur des formations phalliques, sortes de pénis géants d’un spectacle époustouflant.



Les vallées ondulent comme des vagues d’antan, la lumière joue, douce, sur tes escarpements,
Les ballons s’élèvent dans le bleu infini, silencieux, majestueux, emportant l’âme altièrement,
Ô Cappadoce, mystérieuse, belle, tes secrets sont bien gardés entre ciel et rochers aériens,
Tu invites à rêver, à ne jamais cesser de t’admirer, de te découvrir comme un joyau ancien.  
 
Les villes souterraines de Derinkuyu, « puit profond » et Kaymakli, étendues sur plusieurs niveaux,   
Cités Hittites où plus de 20 000 personnes pouvaient se réfugier, cachés des ennemis,
Auraient servi de refuge aux chrétiens persécutés par les Romains puis les Ottomans rivaux,
 Véritable dédale de galeries et tunnels, on y retrouve des églises et nombreux lieux de vie.  



Uchisar, point culminant de Capadocce, s’élève là où le vent effleure les cimes sacrées,
Racontant l’histoire du château de roches, si fort, si noble, trônant sur ses falaises sculptées,
Ton piton volcanique dans sa splendeur éternelle, chante une mélodie douce, sans pareil,
En haut de ses 275 marches le château offre un beau panorama au coucher du soleil.
 
Dans les vallées profondes, par les vents sculptées, par le temps façonnées,
Zelve, la byzantine regroupe dans son musée de plein air des structures troglodytes embusquées,
L’Uzumlu Kilise ou « l’église aux raisins » du 10è s. conserve des peintures iconoclastes,
De Jésus-Christ, de la Sainte Vierge et des archanges Michel et Gabriel, fastes.



Göreme et ses églises rupestres gravées dans le roc conservent l’image « fossilisée »,
Des fresques de l’art sacré murmurant l’héritage d’un peuple, à jamais préservé,
Au lever du soleil, la vallée s’éveille, les ballons s’élèvent sous la lumière dorée,
Pour un voyage intemporel, à l’âme envoûtée, au-dessus des cheminées de fée.

                                                                    Guy Pujol dit l’Arié…..Joie


                                                                       


Retourner au contenu