La Tunisie, De Monastir à Tunis
Pourquoi aller en Tunisie ? Parce qu’il y a la mer, le soleil… et plus !
Il y a aussi la montagne cachant des villages berbères et des oasis,
Des grandes villes le long des côtes et, à l’intérieur des terres, des espaces infinis,
Pays de tolérance où Orient et Occident ont formé une symbiose sans superflus.

Nous poserons le pied dans cet ancien protectorat français, dans l’antique Ruspina des Romains,
Ville moderne, propre et aérée, Monastir s’est développée en station prisée pour les bains,
Faisant face à la mer, sa magnifique forteresse dresse son Nadhour comme tour-vigie du Ribat,
En hommage au Président, la mosquée Bourguiba s’abrite derrière les remparts de la Médina.
Aux portes du Sahel, fondée sur les ruines de Thysdritania colonia, l’antique cité,
El Djem est célèbre pour son amphithéâtre, le plus grand, après Rome, de l'Empire romain,
À proximité de l’amphithéâtre, le musée archéologique offre une collection de mosaïques romaines,
Dont une scène animalière d’un tigre attaquant deux onagres et des lions dévorant un sanglier.

La « perle du Sahel », la campagnarde des nomades ouvre sa médina sur la Méditerranée,
Au 17è s. Sousse, deuxième port du pays exporte la production des tisserands et des artisans potiers,
Sa kasbah protégée par une longue muraille percée de 6 portes abrite le Musée archéologique,
Proche de la Grande Mosquée, la médersa El Zaqqaq est surmontée d'un minaret octogonal peu classique.
Après Sfax, direction Gabès à la fois oasis et port maritime, spécialisé dans la pêche au thon,
La balade en calèche dans l’oasis nous fera rentrer dans le garde-manger des autochtones,
Accroché aux flancs de la montagne de Matmata les berbères ont creusé un habitat troglodytique,
Les pièces en étage servant de bergerie, de grenier de stockage, de chambres, de cuisine rustique.

Après la traversée de l’étendue désertique et salée du Chott el Djerid halte à Chebika,
Magnifique village au décor surprenant où le sable ocre se mélange aux roches des montagnes orangées,
Les sources en font la plus belle oasis de la région, renommée pour les dattes de sa palmeraie,
En franchissant des dénivelés, arrête rafraîchissant devant la grande cascade de Tamerza.
Aux confins de l'Atlas et du désert du Sahara, près de la frontière algérienne, Tozeur,
« Ville du soleil » sous l’Egypte antique, elle nous servira de décor pour la promenade du bonheur,
Guidés par un arabatier berbère, coiffés du chèche et protégés du sable par la djellaba opulente,
À dos de dromadaire, nous irons déguster le thé tunisien accompagné des « deglet nour », dates succulentes.

Fondée par l'empereur romain Vespasien, Sbeïtla sera le point d'entrée de la conquête des Arabes musulmans,
Les ruines étendues sur plus d’un km, comportent l’Arc de Dioclétien et les fortins byzantins,
Après la porte d’Antonin le Pieux, le Grand Forum s’ouvre sur Minerve, Junon et leurs temples capitolins,
Au-dessus de l’oued, le pont-acqueduc ancré dans le rocher repose sur trois arches, vaillamment.
Plantée dans la steppe, entourée de hautes murailles ocres, Kairouan se révèle comme un mirage,
Ville sainte de l’Islam, la Grande Mosquée, sanctuaire sacré en est le cœur pour le pèlerinage,
Les ruelles de ses souks débordent d’activité, ses makhrouds au miel, fourrés de dattes sont très prisés,
Dans une tradition séculaire l’artisanat du tapis y est exercé avec le fameux zerbiyya coloré, à points noués.
Fondée par les Phéniciens en 814 avant notre ère, Carthage fut capitale de l’empire, jadis,
Lors de la conquête par les Arabes en 697 son énorme champ de ruine permit la fondation de Tunis,
Proche de l’ancien palais d’été du Bey, restent les ruines les plus belles avec les thermes d’Antonin,
Aujourd’hui c’est une municipalité les plus huppées, regroupant les résidences de richissimes tunisiens.

Ö ! La Médina de Tunis ! tu as marqué l’histoire à l'époque hafside,
Je passe contempler la radieuse architecture arabo-musulmane de ta bastide,
En ton cœur la mosquée Zitouna, fut longtemps un lieu de culture et de savoir,
Les artistes amoureux de ta beauté ne cessent pas de te peindre et de revenir te voir.
Guy Pujol dit l’ARIÉ…..JOIE