Il est où le Printemps - Site Poèmes & Diaporama de L'Arié...Joie

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Il est où le printemps mais il est où le printemps ?
Il est là le printemps !

En Jaune et Bleu le printemps affiche son cœur,
En échange d’une nouvelle période de douceur,
Chez Dame Nature. prairies et sous-bois se parent de taches dorées originales.
Avec les renoncules, les ficaires, les jonquilles et les primevères officinales.

Dans les arbres ça chante, au sol ça roucoule et ça fait même des galipettes,
La saison des amours débute, un passereau bleuté sautille avec souplesse,
Ce petit oiseau, précieux auxiliaire du jardin, est capable de nombreuses prouesses,
C’est dans les bosquets, les vergers et les jardins que vit la mésange bleue, gentillette.

La mésange bleue, l’acrobate des branches
Peu farouche et sans cesse en mouvement elle visite les mangeoires avec convoitise,
Sa calotte, ses ailes et sa queue au bleu cobalt lui ont donné son qualificatif d’exquise,
Malgré son dos, son ventre et son croupion de couleur vert-jaune,
Madame construisant le nid aux premiers jours du Printemps qui trône .

Entre mousse et brindille elle dépose une dizaine d’œufs mouchetés de taches rousses,
Elle les couvera une quinzaine de jours, Mr assurant le ravitaillement de sa douce,
A tour de rôle, le couple alimentera sa nichée avec des chenilles de lépidoptères,
Pucerons et graines complèteront le régime des oisillons nourris à la becquée protocolaire.

Après trois semaines au nid, ils iront de branche en branche par petits bonds,
Puis par de courtes envolées ils s’émanciperont pour leur premier vol d’initiation,
Autonomes en un mois, à l’âge d’un an ils seront indépendants, prêts pour la dispersion,
Et les voilà envolés pour une dizaine d’années, si Dame Nature leur prête vie de vagabond.

La Jonquille sauvage, une fleur en or très convoitée
Appelée Narcisse jaune, la jonquille pousse dans les prés et forêts claires en colonies de prestige,
Ses efflorescences au jaune éclatant s’épanouissent au début du printemps fleuri,
Sa fleur en forme d’entonnoir évasé, à bord dentelé, se balance au bout d’une longue tige,
Ses graines se disséminant par la gravité selon le principe de la barocherie.

Son bulbe renferme de la galantamine provoquant des douleurs abdominales en cas d’ingestion,
Mais très utile en médecine pour le traitement de la maladie d’Alzheimer qui émousse,
Cette délicate fleur jaune est malheureusement menacée par une cueillette à profusion,
Mais aussi par l’emploi abusif d’engrais ou les fauches précoces fragilisant les repousses.

Offrir des jonquilles dans le langage des taxons,
Signifie « je vous désire » ou « je languis d’amour »,
Ce narcisse qui endort est à cueillir avec modération,
Même pour souhaiter la fête des Grands-Mères avec mamours.

La petite pervenche bleue ou violette des sorcières
D’un beau bleu violacé, le bleu pervenche, elle affectionne les sous-bois frais et les haies,
Les fleurs de la mignonne pervenche produisent un nectar par les abeilles bien récolté
Mais seulement  une fois que les gros bourdons aient percé la corolle coriace.  
Appelée violette des sorcières, elle était connue pour ses vertus médicinales dès le Moyen-Âge,

Ses lettres de noblesse lui ont été données par Mme de Sévigné,
Elle la conseillait à sa fille, Mme de Grignan, pour traiter une affection pulmonaire,
Contenant de la vincamine la petite pervenche, comme vasodilatateur est aussi utilisée,
Favorisant la circulation cérébrale elle lutte contre le vieillissement mental des futurs centenaires.

La ficaire en jaune vif,   « l’herbe aux hémorroïdes »
Avec son jaune vif, ses fleurs lumineuses en forme d’étoile paraissent vernissées
La ficaire présente une rosette de feuilles vert franc en forme de cœur renversé.
Dès la fin du printemps, grattez un peu le sol, vous tomberez sur un « chevelu » de racines
Ressemblant à des hémorroïdes, dès le Moyen-Âge on l’utilisait contre cette affection maligne.

L’hirondelle au bleu métallique, entre granges et cheminées
« Ya d’ la joie, bonjour, bonjour les hirondelles » chantait Charles Trenet,
Facile à identifier par son dos bleu métallique et son ventre blanc immaculé,
L’hirondelle rustique est de retour et occupe à nouveau notre espace aérien étoilé,
Maçon infatigable, à l’aide de boulettes de boue et de paille elle construit son nid douillet.

Oiseaux et papillons bleus à travers la campagne jaunie
Je sème à tout vent lance en l’air le jaune pissenlit proche des lavoirs,
Je chante comme le rossignol et l’alouette moi la gorgebleue à miroir,
Sur la lande bretonne ils fleurissent les talus du jaune éclatant des « m’as-tu-vu »,
L’ajonc porte des épines acérées alors que le genêt à balais en est dépourvu.

L’argus bleu, ou azuré commun, navigue en voletant dans les friches et les jardins,
Le mâle se reconnait par son dessus des ailes de couleur bleu irisé,
Alors que chez la femelle il est marron, serti par des points rouges grenadin,
Tous deux survolant le colza au jaune moutarde colorant les zones cultivées.

Victor Hugo l'a déclamé dans les vers de son poème Printemps :
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire.

Michel Fugain et son big bazar enchaînaient avec :  
Le printemps est arrivé, sors de ta maison
Le printemps est arrivé, la belle saison !
Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Y a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps
Y a le printemps qui t'ensoleille, oh, le coquin de printemps.

La balade Bretonne de l’ARIÉ….JOIE
C’est sur les terres d’Armorique que j’ai peaufiné ma palette en Jaune et Bleu du Printemps,
Aux confins du pays vannetais, face à la mer se cachent les cabanes des estivants,
Ici les pêcheurs à pieds viennent glaner les huîtres errantes sur la plage de Damgan,
Cette crique Morbihannaise rendue célèbre par Guillaume Apollinaire, poète d’antan.
 
                                                                                                                                                   L’ ARIÉ…JOIE

 

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