Le Chemin de l'Inca - Site Poèmes & Diaporama de L'Arié...Joie

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Sur le Chemin de l’Inca
Entre Pérou et Bolivie
 
Ici chaque jour ouvre un chapitre nouveau,
Empire après empire, ces contrées fabuleuses du haut,
Dotées de pics andins glacés et de vastes déserts,
N’ont jamais pu être mises par quiconque aux fers.



Dans ces immenses domaines où plane le Condor,
Vit une multitude de peuples indiens anciennement couverts d’or,
La vie ancestrale faite de mythes et vestiges,
Se déroule au quotidien dans un monde andin sans vertiges.


 
Sur ces terres légendaires du royaume des Incas,
Partez à la découverte des secrets et richesses du pays de la «Papa»,
A Lima, palais, cathédrales et Plaza Mayor,
Tout rappelle Francisco Pizzaro et l’ère des conquistadors.



Sous le regard placide des pingouins de Paracas,
Les mères otaries surveillent leurs bébés sur les îles Ballestas,
Dans la plaine vinicole de Chincha,
Les bodegas font couler à flots le pisco et la chicha.



Digne du Paris-Dakar, les immenses dunes d’Ica,
Ouvrent leurs pistes de sable sans aucun tracas,
Le spectacle magique des immenses géoglyphes de Nazca,
Vous laissera admiratif devant ce mystère archéologique pré-Inca.



Depuis Aréquipa la blanche, les neiges éternelles du Misti,
Feront miroiter le long de ses pentes les rayons du dieu Inti,
En franchissant les cinq mille mètres du col de Patapampa,
Les neiges de l’Ampato vous rappelleront l’histoire de Juanita,
L’élue, sacrifiée à quatorze ans, selon la tradition Inca,
Sans déranger plus bas, le vol du Condor dans le Canyon du Colca.



En parcourant à quatre mille mètres, sur l’altiplano, la Lagune de Salinas,
Vous tomberez d’admiration devant les placides vigognes, lamas et alpacas,
Face à Puno, sur les eaux fraîches du lac Titicaca,
Vous voguerez avec les Uros sur leurs canoés en totora.



Sur l’île Taquilé aux cinq cent marches renommées,
Prenez le temps pour admirer les hommes tricoter,
Passé la frontière de Désaguadéro, La Paz et son marché aux sorcières,
Vous présentera les femmes quechua à l’apparence de cloche altière.



Plus bas, autour des cheminées de fée de la Vallée de la Lune,
Vous serpenterez dans un canyon sans eaux ni dunes.
Passé la porte du Soleil de l’immense site archéologique de Tiwanaku,
Contemplez les murs d’enceinte aux têtes sculptées, portant toque dessus.



Revenus par la verdoyante Vallée Sacrée de l’Urubamba,
Montez vers Maras pour caresser l’eau des puits salants pré-Incas,
Grimpez les marches abruptes du site remarquable d’Ollantaytambo,
Vous apercevrez les greniers où séchaient viandes et papas avant Pizarro.



En haut de Aguas Calientes, serpentez sur la Route de la Cité Perdue,
Pour rêver aux vierges du soleil du Machu Pichu,
Sur les hauteurs de Cuzco, Tambomachay vous ouvrira le Bain de l’Inca,
Dans un site caché à 3 800 m d’altitude d’où personne ne vous chassera.



Dans l’immense site de Saqsayhuaman, fêtez l’Inti Raymi,
Sous les murs monumentaux où tous les 24 juin on vénère le dieu Inti,
Sur Cuzco , l’église Santo Domingo bâtie sur l’ancien temple Korincha,  
Vous fera revivre le passé glorieux de cet édifice couvert d’or par les Incas.



Vous pourrez alors quitter le Qhapaq Nan,
Sentier unificateur des Andes de l’Empire Inca,
Avec des rêves plein la tête de Ying et de Yang,
En lisant les poèmes de Pablo Neruda.

Pablo Neruda avait gravi la montagne en 1943 à dos de mule, trois ans avant l'ouverture du site au tourisme.
En 1945, il écrivit ce poème qui rend hommage au "frère" amérindien oublié qui l'a construit :
"Je viens parler par votre bouche morte", écrit le poète, couronné en 1971 par le prix Nobel de littérature.


Hauteurs de Macchu-Picchu

Alors, j’ai monté sur l’échelle de la terre,

Parmi l’atroce enchevêtrement des forêts perdues,

Jusqu’à toi, Macchu-Picchu.

Haute cité de pierres escalières,

La demeure, enfin, de ce que la terre

Ne dissimula pas sous des vêtements endormis.

En toi, comme deux lignées parallèles,

Le berceau de l’éclair et celui de l’homme

Se balançaient dans un vent d’épines.

Mère de pierre, écume des condors,

Hauts récifs de l’aurore humaine,

Pelle abandonnée dans le premier sable,

Ceci fut la demeure, ceci est le lieu :

Là, les larges grains de maïs montèrent

Et descendirent à nouveau comme une grêle rouge.

Là, le fil doré fut tiré de la vigogne

Pour vêtir les amours, les tombes, les mères,

Le roi, les prières, les guerriers.

Là, les pieds de l’homme reposèrent la nuit,

Auprès des serres de l’aigle, dans les hauts repaires,

Des carnassiers, et, à l’aurore,

Foulèrent à côté des pieds du tonnerre le brouillard raréfié,

Et touchèrent terres et pierres assez

Pour les reconnaître dans la nuit ou la mort.


 
Oda a la Papa

« Papa, te llamas papa
Y no patata.
No naciste castellana.
Eres oscura como nustra piel
No somos americanos,
Papa, somos indios ».

                                                              L’ARIÉ….JOIE   



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